Une forte délégation menée par l’ambassadeur de France au Sénégal Christophe Bigot est descendue sur le terrain le 13 décembre 2017 à Colobane. Un constat de visu qui a permis à ladite équipe de voir l’état de l’avancement des travaux qui abritera dans 13 mois exactement les chantiers du Ter (Train Express Régional). En effet, ce gros œuvre qui innovera bientôt le monde du transport dans la capitale sénégalaise est prévu être terminé le 14 janvier 2019. En fait, les ouvriers renforcés par les grands engins de la marque Caterpillar ont déjà entamé les premières étapes relatives à l’excavation et au terrassement du vaste endroit en question lors de cette visite du diplomate français composée entre autres, du directeur général de l’Apix Mountag Sy, du directeur de l’Eiffage Sénégal Gérard Senac ainsi que des experts et ingénieurs. Ainsi, le démarrage proprement dit des fondations des bâtiments qui servira de foyer pour la maintenance des matériels roulants ne tardera pas, selon les explications du directeur des travaux l’ingénieur Etienne Thibaud. D’ailleurs, les travaux qui ont commencé en même temps étaient tous bien partis avec une vitesse de rendement de 20 à 25.000 mètres cubes la journée comme c’est le cas à Keur Massar où les employés s’occupent actuellement à renforcer davantage le boulot relatif aux gravats. Dans cette lignée, les tâches de poser des traverses qui incombent à l’équipe du côté de Bargny marchent à merveille également même si elles exigent une certaine doigtée avec des moyens considérables.
Première ville africaine
Pour une meilleure compréhension de la nouvelle image du transport au Sénégal, plus précisément la ville de Dakar et ses environs, il faut savoir que le titanesque projet s’étend sur une linéaire de 36 kilomètres dont 7 ,5 km dans le département de Dakar et 15 km du côté de départemental de Rufisque avec 15 ouvrages à parcourir. Par ailleurs, le Train Express Régional se trouve être le tout premier train électrique à distance standard au niveau du sous régional africain. C’est un moyen de transport pouvant atteindre une vitesse maximale de 160 km/h qui va rouler avec de l’énergie thermique ou du diesel. En tout, la nouvelle infrastructure comportera deux voies respectant les normes qui accueillera 15 trains de 4 wagons chacun ainsi que d’une plateforme de maintenance. Bref, le monde du transport dakarois se base essentiellement dans peu de temps sur cet ensemble d’ouvrage d’art constitué par un système hydraulique combiné d’une multitude de travaux de génie civil.